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5 mars « Réunion publique du collectif SOS Retraites »
20 jeudi Fév 2020
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in20 jeudi Fév 2020
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03 lundi Fév 2020
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30 jeudi Jan 2020
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Voici l’avis du Conseil d’état sur la réforme des retraites, très sévère d’après l’analyse des médias et des observateurs. Ce texte est une pièce importante du puzzle pour comprendre la nécessité de refuser cette réforme. Vous pouvez télécharger le PDF en cliquant sur l’image.
Le Figaro a lu le rapport du Conseil d’Etat.
L’institution estime ne pas avoir le temps de «garantir au mieux la sécurité juridique» de la réforme et déplore des «projections financières lacunaires».
Le Conseil d’État estime ne pas avoir eu le temps de «garantir au mieux la sécurité juridique» de la réforme des retraites, selon un avis publié vendredi, l’institution déplorant aussi les «projections financières lacunaires» du gouvernement et un recours aux ordonnances qui «fait perdre la visibilité d’ensemble».À lire aussi : Ce que contient, à ce stade, le projet de loi retraite
Saisi le 3 janvier, le Conseil d’État n’a disposé que de trois semaines pour rendre son avis sur les deux projets de loi (organique et ordinaire), que le gouvernement a en outre modifiés à six reprises durant cette période, ce qui «ne l’a pas mis à même de mener sa mission avec la sérénité et les délais de réflexion nécessaires pour garantir au mieux la sécurité juridique de l’examen auquel il a procédé», estime-t-il. Une «situation d’autant plus regrettable» qu’il s’agit d’une réforme «inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir (…) l’une des composantes majeures du contrat social», ajoute la plus haute juridiction administrative française, dans ce document publié sur le site Légifrance.
Un avis sévère, qui n’épargne pas l’étude d’impact accompagnant les deux textes: la première mouture était «insuffisante» et même une fois complétée, «les projections financières restent lacunaires», en particulier sur la hausse de l’âge de départ à la retraite, le taux d’emploi des seniors, les dépenses d’assurance-chômage et celles liées aux minima sociaux.
Le Conseil d’État pointe également le choix de recourir à 29 ordonnances, y compris «pour la définition d’éléments structurants du nouveau système de retraite», ce qui «fait perdre la visibilité d’ensemble qui est nécessaire à l’appréciation des conséquences de la réforme et, partant, de sa constitutionnalité et de sa conventionnalité». Celle portant sur la «conservation à 100% des droits constitués» au moment de la bascule entre le système actuel et le futur «système universel» est jugée «particulièrement cruciale», à tel point «qu’en l’absence d’une telle ordonnance» la réforme «ne s’appliquera pas» aux personnes nées à partir de 1975.À lire aussi : Comprendre la réforme des retraites en neuf questions
nfin, l’engagement de revaloriser les enseignants et des chercheurs via des loi de programmation est condamné à disparaître du texte car « ces dispositions constituent une injonction au gouvernement de déposer un projet de loi et sont ainsi contraires à la Constitution« .
24 vendredi Jan 2020
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La prise en compte de l’ensemble de la carrière ne fera que fragiliser la jeunesse, alors que les débuts professionnels sont plus tardifs.
La réforme des retraites est fréquemment présentée comme indispensable face aux déséquilibres menaçants de notre système par répartition. Pourtant, en y regardant de plus près, quelques chiffres permettent de nous rendre compte que notre système est loin d’être au bord de la faillite.
En effet, les marges de manœuvre existent bel et bien: le Fonds de réserve des retraites compte aujourd’hui près de 32 milliards d’euros dans ses caisses, tandis que les organismes complémentaires disposent de plus de 100 milliards d’euros d’actifs!
En outre, la disparition de la CRDS en 2024 devrait libérer une manne annuelle de 9 milliards de recettes fiscales selon le président de la CADES, qui pourront notamment être affectés au financement des retraites et de la dépendance.
Ce sont au contraire les orientations prises par le gouvernement qui risquent de diminuer les recettes de notre système de retraites: son projet de loi prévoit d’établir un nouveau taux unique de cotisation patronale de 16,57%, contre 74,28% actuellement pour la fonction publique d’État et 30,6 pour les fonctions publiques hospitalières et territoriales. L’économiste Guillaume Duval chiffre le manque à gagner à 37 milliards d’euros par an!
La justice sociale devrait imposer de prendre en compte l’écart d’espérance de vie entre les catégories socio-professionnelles. Nous entendons souvent que l’espérance de vie augmente en France, mais jamais qu’elle croît plus vite pour certains que pour d’autres!
De plus, les parts de salaires dépassant les 10.000 euros seront désormais dispensées de contribution aux organismes complémentaires: un beau cadeau pour les assurances privées, facilité par le vote de la loi Pacte, entraînant une nouvelle perte de 4 milliards d’euros annuels pour la solidarité nationale.
Ces quelques éléments démontrent bien qu’une réforme des retraites peut donc être envisagée au-delà de cette prétendue urgence financière.
Alors que le gouvernement a déjà supprimé en 2017 quatre critères de pénibilité ouvrant droit à une retraite anticipée, l’instauration d’un âge pivot viendrait encore reculer l’âge de départ des personnes concernées par cette pénibilité. Sur ce sujet, la justice sociale devrait imposer de prendre davantage en compte l’écart d’espérance de vie entre les catégories socio-professionnelles, afin de permettre aux plus exposés de continuer de partir avant 60 ans. Nous entendons souvent que l’espérance de vie augmente en France, mais jamais qu’elle croît plus vite pour certains que pour d’autres! Aussi, c’est donc par le biais des critères de pénibilité et de justice sociale, que le gouvernement devrait reprendre son travail d’unification des régimes et des différentes bonifications de pensions.
Plus généralement, l’instauration de l’âge pivot et la prise en compte de l’ensemble de la carrière ne feront que fragiliser davantage la jeunesse. Alors que la durée d’études s’allonge, et que les débuts de carrière sont plus tardifs, ces deux mesures ne feront que précariser encore davantage notre génération. Face à ce constat, la création d’une allocation d’études et de formation, sur le modèle des pays nordiques, permettrait de lutter contre la précarité étudiante, tout en permettant de commencer à cotiser à l’assurance vieillesse. Cette mesure, réel choix politique en faveur d’une société de la formation, renforcerait notre productivité et n’aurait rien d’une utopie. Son chiffrage, tel que le démontre le politiste Tom Chevalier, resterait soutenable pour les finances publiques, et inférieures aux montants alloués aux politiques d’exonérations de charges patronales ou bien encore à la solidarité nationale.
23 jeudi Jan 2020
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in20 lundi Jan 2020
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Vous pouvez télécharger l’intégralité du communiqué de presse ainsi que les annexes ci-dessous
13 lundi Jan 2020
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08 mercredi Jan 2020
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Mediapart du 23 novembre 2019.
Le déficit annoncé des retraites est là pour faire peur, mais il n’est même pas certain et, de toutes façons, pas très élevé. Démontage de cette stratégie machiavélique destinée à affoler les citoyens se perdant dans des chiffres qui, en milliards, deviennent abstraits.
Il y a tout juste un an, le COR (Conseil d’Orientation des Retraites), instance censée être spécialiste du sujet, déclarait que les comptes des retraites étaient à l’équilibre jusqu’en 2070 ! Le pouvoir en place, qui prévoyait sa réforme « systémique » était bien marri : comment convaincre qu’il faut réformer alors que, financièrement, tout va bien ? Finalement, comme par enchantement, le COR dit aujourd’hui qu’il manquera autour de 10 milliards par an en 2025. En fait, les scénarios (qui ne sont pas des prévisions) tournent autour de 8 et 17 Md€. C’est dire si ces chiffres, qui affolent les populations (délibérément ou de fait), sont incertains. On est en droit de se demander comment ce conseil d’experts peut produire des documents si fluctuants d’une année sur l’autre, alors même que les données (à part la croissance) sont connues.
Le gouvernement est moyennement satisfait car cela l’oblige à lancer une pré-réforme avant cette date juste pour atteindre l’équilibre (condition sine qua non pour le régime universel de la réforme Macron) : rallongement de la durée de cotisations, âge de départ repoussé, augmentation des cotisations, baisse des pensions ? Il faut bien comprendre que les discours catastrophistes (comme ceux, entre autres, de l’« expert » Philippe Dessertine) se gardent bien de préciser que l’on parle d’un budget retraites qui s’élève à 325 Md€ (qui sont réellement collectés) pour lequel il manquerait (ce n’est pas sûr) 10 Mds (soit au pire 3 % du budget, et 0,3 % du Pib). On est loin d’une faillite du système contrairement à ce que prétendent ceux qui, de façon calculée, cherchent à inciter les jeunes générations à plier l’échine, à croire que tout est perdu pour elles et donc à tout accepter : il manquerait donc, et ce n’est même pas sûr, 0,3 % du Pib !
10 milliards d’euros c’est :
– le bénéfice annuel de la BNP ou de Total ;
– le montant annuel des gains des jeux de hasard ;
– le montant accordé à l’hôpital avec reprise partiel de la dette de 30 Md€ ;
– la moitié de la suppression totale de la taxe d’habitation (mesure inexpliquée qui bénéficiera également aux classes supérieures, que personne ne demandait, purement démagogique et électoraliste lors de la campagne présidentielle, une réduction des montants aurait suffi) ;
– le quart des cadeaux accordés au patronat dans le cadre du CICE ;
– le double des cadeaux fiscaux accordés aux plus riches (dont ISF en partie supprimé).
« Stratégie diabolique »
On doit pouvoir poursuivre la liste : tout ça pour dire que 10 Md€ ce n’est pas rien certes (si le montant du déficit prévisible est exact), mais cela n’est pas dû à une augmentation des dépenses, comme l’indique le rapport du COR lui-même. Christian Chavagneux, d’Alternatives économiques, expliquait justement ce matin dans l’émission d’Alexandra Bensaïd sur France Inter que les raisons du déficit étaient liées aux mesures prises par le gouvernement actuel : réduction d’emplois dans la fonction publique (80.000 emplois supprimés d’ici 2022), austérité salariale prolongée dans la fonction publique, et non compensation des exonérations des cotisations sociales pour la prime de Noël et pour les heures supplémentaires. L’économiste ne craignait pas de parler de « stratégie diabolique » du Président de la République.
Même Emmanuel Lechypre, un des chroniqueurs économistes de BFMTV, reconnaissait qu’il s’agissait bien là de l’analyse du COR. Et les deux s’accordaient pour dire qu’il ne fallait pas faire travailler chaque salarié davantage, il vallait mieux répartir le travail « avec beaucoup de gens qui travaillent ». Christian Chavagneux avançait un argument, que j’ai très souvent évoqué dans mes billets de blog : « en 1960, l’ensemble des Français travaillaient 42 milliards d’heures. Aujourd’hui, c’est aussi à peu près 42 milliards, donc la quantité d’heures de travail est à peu près fixe ». Cela du fait des gains de productivité. C’est en effet, la réduction progressive de la durée du temps de travail qui a permis de créer des millions d’emplois depuis les années 60.
C’est donc sur une tromperie organisée que l’on veut faire travailler les salariés plus longtemps (avec une réforme immédiate dite paramétrique) et que l’on veut aboutir à une réduction des montants des pensions de retraite (avec la réforme dite systémique). Edouard Philippe a beau nous dire qu’il ne veut pas une baisse des pensions (en fait, la réforme Delevoye y conduira) ni une hausse des cotisations (et pourquoi pas, plutôt que de supprimer des cotisations sociales afin de permettre au patronat de ne pas augmenter les salaires). Sibeth Ndaye, porte-parole du gouvernement, a beau invoquer, de façon démagogique et simpliste (l’argument est usé jusqu’à la corde), qu’il ne faut pas laisser la dette « aux générations suivantes » ou Richard Ferrand, président de l’Assemblée, peut toujours ânonner que l’on vit plus longtemps et surtout, affirme-t-il, « tendanciellement plutôt en bonne santé » (« c’est banal comme un nougat de Montélimar », métaphorise-t-il intelligemment, alors que l’espérance de vie en bonne santé stagne à 62,5 ans). Tout cela n’empêchera pas que les chiffres et les données sont têtus, encore faut-il les connaître.
Le COR écrit que le retour à l’équilibre est prévu pour 2030 ce que l’on se garde bien de préciser en haut-lieu. En admettant même que son scénario de déficit à 10Md€ soit fondé, il y a d’autres moyens de les compenser lorsque le souci premier des gouvernants est le bien-être des administrés. Il n’y aurait rien d’immoral à ce que le budget des retraites, massivement abondé par les cotisations salariales et patronales (salaire différé), le soit également par la contribution des plus fortunés pour permettre aux anciens salariés ayant cotisé de bénéficier d’un temps de retraite heureux. Si vraiment le but de la République est le bien-être de l’ensemble de ses citoyens.
. Édouard Philippe a causé un peu de cela jeudi matin [23 novembre] sur France Inter : si Léa Salamé et Nicolas Demorand l’avaient voulu vraiment, ils auraient mis le premier ministre devant ces chiffres plutôt que de se contenter de lui dire : on ne comprend pas grand-chose à votre réforme.
. Perspectives des retraites en France à l’horizon 2030, rapport du COR (21 novembre 2019).
. voir sur ce blog : Retraites : équilibre financier jusqu’en 2070.
07 mardi Jan 2020
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mobilisation, orthophonie, orthophonistes, retraites, sos retraites
Le collectif SOS retraites appelle tous les professionnels qu’il représente à rejoindre la marche du 11 janvier contre la réforme des retraites.
Constatant qu’à ce stade le gouvernement n’a proposé aucune modification de son projet pour préserver ces régimes autonomes, solidaires et équilibrés, les 16 professions qui composent le collectif ont décidé de rallier la manifestation du 11 janvier.
Le Collectif SOS Retraites défilera pour défendre les régimes de retraite autonomes des métiers de la santé, du droit, du chiffre et du transport aérien.
A propos du Collectif SOS retraites
Le Collectif SOS Retraites rassemble 16 professions qui financent des régimes autonomes depuis des décennies sans avoir jamais rien coûté aux contribuables.
Ces professions ne peuvent cautionner les propositions de Jean-Paul Delevoye qui aboutiraient à supprimer ces régimes et à majorer le coût du maintien des retraites à leur niveau actuel, voire doubler les cotisations retraites versées par certaines de ces professions, sans toutefois garantir le maintien des pensions actuelles. Elles s’opposent également formellement au détournement des réserves de leurs régimes, destinées à la solidarité générationnelle.
Les organisations membres du collectif :
Conseil national des barreaux – Les avocats
ACK – Masseurs- Kinésithérapeutes
CONVERGENCE INFIRMIÈRE
FMF – Fédération des médecins de France
FOF – Fédération des orthophonistes de France
Groupe Facebook «Mobilisation contre la disparition des régimes de retraite autonomes »
IFEC – Institut français des experts comptables et commissaires aux comptes
ONSIL – Organisation nationale des syndicats infirmiers libéraux
ORA – Orthos Réflexions Action, Orthophonistes
SPAF – Syndicat des pilotes Air France
SNGAF – Navigants du groupe Air France
SNPL – Syndicat national des pilotes de ligne
SNPNC – FO – Syndicat national du personnel navigant commercial
SNPNAC – Syndicat national du personnel navigant de l’aéronautique civile
SNUP – Syndicat d’Union des Psychomotriciens
Syndicat ALIZÉ – Masseurs-Kinésithérapeutes
UCDF LE BLOC – Union des chirurgiens de France et médecins spécialistes libéraux
UFMLS – Syndicat de l’Union française pour une médecine libre
UNAC – Union des navigants de l’aviation civile
UNIDEL – Union Nationale des infirmiers Diplômés d’État Libéraux
UNSA PNC – Syndicat des Métiers de l’aérien Français
07 mardi Jan 2020
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mobilisation, orthophonie, orthophonistes, retraites, sos retraites
Le collectif SOS Retraites dont la FOF fait partie a appelé à une mobilisation et une grève glissante en ce jours de rentrée. Nos collègues d’ORA se sont aussi organisés, FOF Sud-Est relaie leur publication, très utile !
ORA reste engagée dans l’indispensable lutte contre la réforme des retraites qui mettra en péril nos cabinets et notre métier. La grève glissante du 3 au 6 janvier trouvera son point d’orgue le 6 pour les orthophonistes.Nous vous proposons de lui donner de la visibilité en organisant une manif virtuelle d’ampleur sur les réseaux entre 13h et 17h.Où que vous soyez, prenez-vous en photo avec votre pancarte.Tweetez/ postez sur FB (#défendonsnosrégimesautonomes).
Envoyez aux députés, ministres, journalistes et relayez vos collègues !Pour les moins inspirés, nous vous mettons ici un visuel à disposition (pdf à télécharger ci-dessous).Soyez créatifs ! Les clichés/posts les plus originaux seront montés en vidéo.Il est toujours difficile de savoir qui fait grève, a fortiori quand il n’existe pas de recensement par les syndicats eux-mêmes. Pourtant ce comptage est indispensable pour démontrer notre opposition massive. Nous avons donc préparé un questionnaire pour vous déclarer gréviste et laisser la trace de votre engagement. Nous comptabiliserons : https://tinyurl.com/rhqn33bVous pouvez être gréviste en fermant vos cabinets, toute la journée ou quelques heures, vous pouvez aussi choisir un autre mode de grève (grève de télétransmission, affichage, campagne de tweets/mails aux députés…) il suffit de se signaler comme tel. Partagez et diffusez autour de vous ! »