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FOF Sud-Est

~ Syndicat régional des orthophonistes de la région Provence Alpes Côte d'Azur

FOF Sud-Est

Archives de Tag: dsm

« Communiqué du collectif Initiative pour une Clinique du Sujet : STOP DSM »

03 vendredi Juil 2015

Posted by fofsudest in Approches, thérapeutiques

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dsm, orthophonie, orthophonistes, pédopsychiatrie, psychopathologie

oedipe logo

Lu sur le site Oedipe.org

COMMUNIQUE du Collectif Initiative pour une Clinique du Sujet STOP DSM :

Jean-Claude Aguerre, Guy Dana, Marielle David, Francis Drossart, Tristan Garcia Fons, Nicolas Gougoulis, François Kammerer, Patrick Landman, Claude Léger, Jean Baptiste Legouis, François Leguil, Geneviève Nusinovici, Bernard Odier, Michel Patris, Gérard Pommier, Louis Sciarra, Jean- François Solal, Dominique Tourrès Landman, Jean-Jacques Tyszler, Alain Vanier

Au moment où le DSM 5 est publié en français nous tenons à réaffirmer notre opposition radicale aux fondements et à l’utilisation de ce manuel.

Depuis plus de trente ans, le DSM a imposé sa domination sur la psychiatrie mondiale. Conçu comme un instrument statistique pour la recherche épidémiologique et pharmacologique, il a, petit à petit, envahi l’ensemble des domaines de la psychiatrie et, en particulier, l’enseignement aux différents acteurs de la santé mentale, ainsi que la pratique clinique.;Se voulant un instrument de renouvellement et de modernisation de la démarche diagnostique et de sa fiabilité, il a échoué : les diagnostics qu’il répertorie ne sont ni fiables, ni valides, comme le prouvent la généralisation des comorbidités. Qui plus est, ils ne sont pas vraiment utiles pour la recherche scientifique.

Le DSM a contribué à détruire les bases de la clinique traditionnelle au nom d’un espoir dans l’arrivée prochaine de marqueurs biologiques, qui ne sont pas au rendez vous. Il a ainsi, en soutenant cette croyance, fait le lit du pire réductionnisme scientiste en privilégiant le modèle biologique et médical, au détriment de l’environnement social et de la réalité psychique. &
8232;Sa démarche, fondée sur une mise en coupe réglée, comportementale, des troubles mentaux, a brouillé la ligne de partage entre le normal et le pathologique, entraînant des fausse épidémies, l’invention de chimères, une surpathologisation des émotions et des comportements, jusqu’aux excès qui font partie de la vie, avec des surdiagnostics, en particulier chez les enfants;

En isolant les troubles mentaux de leur contexte d ‘apparition, il en a fait des cibles privilégiées pour les médicaments et a favorisé la surprescription en abaissant les seuils d’inclusion;Le DSM, qui n’a aucun fondement scientifique solide, s’est imposé néanmoins comme instrument de référence de l’économie de la santé et des pratiques d’évaluation des administrations sanitaires. Il a permis le développement d’une pensée unique, d’une novlangue, ruinant les conditions d’un débat scientifique honnête dans le champ de la santé mentale d’autant que les conflits d’intérêts qui ont émaillé son histoire, ont créé une grave crise de confiance, de légitimité et de fiabilité au sein de la psychiatrie mondiale;

Pour toutes ces raisons cliniques, éthiques, scientifiques et de santé publique, nous appelons à récuser la référence au DSM 5, à utiliser préférentiellement la CFTMEA (la Classification française des Troubles Mentaux de l’Enfant et de L’Adolescent) et la future CFTMA(classification Française des Troubles Mentaux de l’Adulte) qui va paraître à la fin de l’année 2015 , et à ouvrir un large débat sur les classifications.

22 novembre « De STOP DSM à POST DSM »

23 mardi Sep 2014

Posted by fofsudest in Engagements syndicaux

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clinique, dsm, orthophonie, orthophonistes, psychiatrie, psychopathologie

stopdsmSamedi 22 Novembre 2014 de 14 h à 19 h à Paris

De STOP DSM à POST DSM

Il y a 4 ans nous appelions à en finir avec le carcan du DSM et à son boycott. Nos critiques concernaient l’hégémonie de ce système unique, l’illusion de scientificité sur laquelle il repose, les scandaleux conflits d’intérêts, la régression de la pensée et l’appauvrissement de la clinique qu’il génère, sur fond de croyances et de préjugés moraux débouchant sur une nouvelle normativité sociale et comportementale qui touche tout le monde et spécialement les enfants. Aujourd’hui si le DSM, un an après la publication de sa version 5, n’est pas mort, son projet de réduire la psychiatrie à une langue universelle standardisée et formatée est caduc et de nombreuses critiques argumentées s’ajoutent aux nôtres de toute part dans le monde, provenant :

– des usagers de la psychiatrie, qui constatent les limites et dangers de son emprise et interrogent le service rendu par les pratiques qui s’y réfèrent en santé mentale
– des responsables politiques qui s’intéressent aux politiques de santé publique et à leurs coûts – des chercheurs et par les étudiants qui questionnent sa validité clinique et sa scientificité
– Enfin, le DSM est jugé inadéquat par les tenants de la neurologie des fonctionnements mentaux tel le NIMH qui ne souhaite plus s’y référer.

A l’heure où le DSM 5 va être publié en français, le temps est venu de prendre acte de l’échec des paradigmes réductionnistes neurobiologiques et scientistes du DSM et de réfléchir ensemble à une psychiatrie débarrassée du système DSM, d’échanger de façon ouverte sur la psychiatrie POST DSM et d’élargir le débat :

De quelle(s) classification(s) avons-nous besoin, et pour quelles pratiques de la psychiatrie? Quelles alternatives (CFTMEA, CFTMA) ? – pour la recherche, l’épidémiologie, la santé publique – pour s’orienter dans la clinique – pour enseigner ce qui relève de la souffrance psychique

Quelle psychiatrie, prennant en compte le sujet, en relation avec son histoire et dans son contexte environnemental ? Quel bénéfice, quelle amélioration réelle de leur état les patients peuvent-ils attendre des pratiques en santé mentale ? Quelle place, quels droits dans le champ social pour les personnes accompagnées et soignées en psychiatrie et en pédopsychiatrie ?

Quelles représentations de la souffrance psychique dans le discours social ambiant ?

Pour ces échanges, nous invitons : – des collègues psychiatres de divers pays – des psychologues cliniciens et des psychanalystes – des représentants des usagers – des universitaires – des jeunes psychiatres et psychologues en formation – des représentants du groupe de travail sur la CFTMA – des sociologues – des politiques et des économistes de la santé

Le collectif Initiative pour une Clinique du Sujet STOP DSM : Jean-Claude Aguerre, Guy Dana, Marielle David, Francis Drossart, Tristan Garcia Fons, Nicolas Gougoulis, François Kammerer, Patrick Landman, Claude Léger, François Leguil, Geneviève Nusinovici, Bernard Odier, Michel Patris, Gérard Pommier, Louis Sciarra, Jean- François Solal, Dominique Tourrès Landman, Jean-Jacques Tyszler, Alain Vanier

Avec le soutien de :

AFPEP-SNPP (syndicat national des psychiatres privés) Association Lacanienne Internationale Cercle freudien Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire
Ecole de psychanalyse des Forums du Champ Lacanien Espace Analytique Fédération nationale des CMPP Fondation Européenne
Quatrième Groupe Section Clinique Paris-Ile de France de l’UFORCA, Société de Psychanalyse Freudienne

Interventions de : (Traduction simultanée prévue)

Allen Frances : « Ethical psychiatry diagnosis » Psychiatre, chercheur, Professeur Émérite à la Duke University of California (USA). Il a rédigé le rapport sur « les troubles de la personnalité » du DSM III, a dirigé le DSM IV et a été un témoin privilégié de la rupture entre psychiatrie et psychanalyse aux USA dans les années 70. Il est actuellement un des principaux pourfendeurs du DSM 5. Auteur de « Sommes-nous tous des malades mentaux?  » Odile Jacob, 2013

Pat Bracken : « Critical thought as a positive force for change in mental health” Psychiatre consultant et directeur clinique des services de la santé mentale à West Cork. Professeur de philosophie, University of central Lancashire au Royaume uni. Formateur en Psychiatrie à Birmingham. Il est un des fondateurs de la « Critical Psychiatry », travaille en étroite collaboration avec les usagers et s’occupe des réfugiés et demandeurs d’asile.

Invités ayant donné leur accord :

Chantal Roussy Vice Présidente de l’UNAFAM Marcel Hérault Président d’honneur de la Fédération « Sésame Autisme » Mireille Battut Présidente de l’association « La main à l’oreille » Patrice Charbit Président de l’AFPEP SNPP Patrick Chemla Psychiatre, Collectif des 39 Jean Chambry Pédopsychiatre, chef de pôle, Fondation Vallée, Gentilly
Ainsi que des internes en psychiatrie : Reda Boukakiou, Anaëlle Klein, Emmanuel Pelon, Laurence Woestelandt

Grande Salle Notre Dame de l’Association du Quartier Notre Dame des Champs 92 Bis Boulevard du Montparnasse 75014 Paris

Inscrivez-vous vite en envoyant un chèque de 30€ (15 euros pour les étudiants) à l’ordre de « Initiative pour une Clinique du Sujet »
Le lieu : 71 rue Claude Bernard 75005 Paris Email : ics.stopdsm@gmail.com
Le programme complet détaillé vous parviendra courant septembre

Soutenez Initiative pour une clinique du sujet STOP DSM ! en souscrivant à hauteur de 50 euros minimum
Pour les souscripteurs : entrée gratuite à la journée et communication permanente par mail de toutes les infos concernant le mouvement STOP DSM en France et dans le monde
Un reçu vous sera retourné pour toute inscription ou souscription

A lire « Un article de Patrick Landman : Les biais du TDAH »

26 mercredi Mar 2014

Posted by fofsudest in Approches, thérapeutiques, Clinique orthophonique

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diagnostic, dsm, orthophonie, orthophonistes, psychiatrie, tdah

A lire sur le site Oedipe.org

« Les biais du TDAH (Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité)

Cher(e)s Ami(e)s, La HAS va donner des recommandations aux généralistes sur le TDAH je crains le pire. Cela m’a incité à écrire cet article que je vous mets en PJ et ci dessous pour ceux qui ne peuvent ouvrir le fichier.Il va bientôt être en ligne. Amitiés. PL Les Biais incontournables du TDAH (Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité)

Nous prendrons, pour déployer notre argumentation, comme référence le TDAH décrit dans le DSM 5 auquel nous renvoyons le lecteur pour sa définition car c’est la classification qui fait autorité dans la recherche clinique et pharmacologique c’est à dire dans les études cliniques randomisées (ECR) dans l’épidémiologie et aussi malheureusement dans la pratique clinique de plus en plus. Pourquoi soulever cette question?

Il nous paraît en fait opportun de soulever cette question des biais inhérents au TDAH pour plusieurs raisons qui se conjuguent.

Tout d’abord on observe une augmentation croissante d’enfants diagnostiqués TDAH dans toutes les sociétés occidentales et tout particulièrement aux USA depuis les vingt dernières années, actuellement aux USA les derniers chiffres disponibles évoquent 11% d’enfants d’âge scolaire porteurs d’un TDAH (1) de même en Grande Bretagne l’augmentation est très sensible. En France nous n’avons pas de données globales récentes mais tout semble indiquer que la prévalence augmente aussi de manière importante.(2) la fausse épidémie est en marche après avoir été retardée par les réticences de bien des pédopsychiatres formés à la psychopathologie et les restrictions légales à la délivrance d’ordonnance de première intention. De façon concomitante à l’augmentation de cas de TDAH on assiste à une consommation de plus en plus marquée de médicaments comme le méthylphénidate. Le TDAH représente un des premiers motifs de consultation en pédopsychiatrie.

Par ailleurs le diagnostic de TDAH concerne de plus en plus les adolescents et les adultes surtout dans sa forme trouble de l’attention avec les risques accrus d’un usage détourné des produits prescrits comme « boosters » ou stupéfiants à l’occasion d’évènements comme des concours, des enjeux professionnels ou toute autre performance à accomplir ou dans une optique de défi fréquente à l’adolescence.

De plus, en raison de la systématisation grandissante de la réponse médicamenteuse à de nombreuses situations cliniques hétéroclites on observe une chronicisation (3) du TDAH, le médicament ne guérit pas, il permet de maîtriser les symptômes et comme il n’existe aucun critère valide pour déterminer quand arrêter la prescription, on assiste parfois à des situations où des adolescents ou des adultes qui veulent arrêter de prendre le médicament car ils se sentent aptes à le faire subissent une entreprise moralisante et culpabilisatrice de la part de l’entourage « ça n’est pas le moment, c’est trop risqué, ça n’est pas ton intérêt etc…  » voire de la part de soignants qui veulent enrayer la  » supposée chaîne pronostique allant du TDAH de l’enfance à la délinquance ou les conduites addictives à l’âge adulte » et qui s’appuient sur des études discutables où l’on confond prévision et prédiction (4). Cette chronicisation est risquée car les ECR sur les effets à long terme de la consommation de méthylphénidate sont contradictoires mais certaines sont inquiétantes (5). Après les faux positifs gare aux handicapés iatrogènes!

Enfin le TDAH nous semble symptomatique des « effets secondaires » de l’usage étendu et exclusif de la méthode diagnostique du DSM, c’est à dire surmédicalisation, surdiagnostic et surprescription. Ces conséquences sont dénoncées par de plus en plus de professionnels et en particulier par l’association Initiative pour une Clinique du Sujet STOP DSM (6). »

Lire la suite sur le site Oedipe.org

Patrick Landman « Pourquoi sortir du DSM-V ? »

24 vendredi Mai 2013

Posted by fofsudest in Engagements syndicaux

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dsm, orthophonie, orthophonistes, psychiatrie

Patrick Landman, président de « Initiative pour une Clinique du Sujet » et initiateur du mouvement STOP DSM a publié un article dans la Lettre de Psychiatrie Française n° 214 de mars 2013 « Pourquoi la psychiatrie européenne est-elle concernée par la sortie du DSM-V ? ».

« La sortie de la cinquième version du DSM dite DSM5 est prévue pour le 20 mai 2013. Le DSM est une abréviation pour Diagnosic and Statistical Manual publié par l’APA (Association de Psychiatrie Américaine),  il se veut un manuel de référence qui classifie et catégorise des critères diagnostiques concernant les troubles mentaux pour la recherche, l’épidémiologie et la pratique clinique. Il n’est opposable aux praticiens et n’est utilisé dans la codification médico-administrative que dans peu de pays, les USA, l’Australie et quelques autres, ailleurs et en particulier en Europe la classification qui fait force de loi c’est la CIM 10 ou dixième version de la Classification Internationale des Maladies (ICD 10 en anglais), qui est le document officiel de l’OMS. A noter que la CIM 10 est une classification de toutes les pathologies et pas seulement des maladies mentales comme le DSM.

Alors pourquoi s’alarmer de la sortie d’une classification qui n’a pas cours légal en Europe et alors que les divers systèmes européens d’assurance sociale n’exigent pas tous un diagnostic comme préalable au remboursement des soins psychiatriques?

Je vais tenter d’expliquer le plus brièvement et le plus synthétiquement possible les raisons pour lesquelles le DSM5 concerne la psychiatrie européenne, c’est à dire tous les praticiens (psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux, tous les professionnels de l’enfance, les usagers de la psychiatrie etc…) et même tous les citoyens qui ont  droit à l’information et qui peuvent donner leur avis sur la santé mentale.

LE PARI DU DSM III A ETE PERDU : IL N’EXISTE AUCUN MARQUEUR BIOLOGIQUE PERMETTANT DE FAIRE UN DIAGNOSTIC PSYCHIATRIQUE

Le DSM depuis les années quatre vingts du siècle dernier à partir de sa version III a contribué à un changement de paradigmes et de pensée dans la psychiatrie mondiale : pour simplifier la psychiatrie clinique classique et les orientations théoriques issues de la psychanalyse ont été remplacées par une psychiatrie se voulant athéorique, la plus objective possible, consensuelle et surtout scientifique. L’espoir était grand dans ces années là que la science délivrerait le secret des principales maladies mentales. Ce pari sur l’avenir qui était celui des promoteurs du DSM III s’est avéré pour le moment perdu, trente ans après la sortie du DSM III, il n’existe aucune explication scientifique validée d’aucune maladie mentale, que ce soit une explication génétique ou biologique. Malgré des centaines de millions de dollars investis dans cette direction, le « messie » des marqueurs biologiques se fait attendre. Plus la recherche avance plus l’immense complexité de la tâche se fait jour reculant pour encore longtemps l’explication scientifique des maladies mentales. Même après « la décennie du cerveau » décrétée aux USA il faut se rendre à l’évidence : la recherche biologique et génétique n’a rien apporté ou presque à la pratique clinique psychiatrique, aucune des trouvailles génétiques(gène de la schizophrénie, gène de l’autisme, de l’alcoolisme etc..) annoncées à grand renfort de publicité dans les médias n’a jamais pu être reproduite depuis cinquante ans . La psychiatrie biologique a totalement échoué dans sa tentative de fonder scientifiquement la psychiatrie au point qu’il convient de se poser la question de sa méthodologie et de ses fondements épistémologiques car la recherche doit se poursuivre. Pourtant dans le même temps l’industrie pharmaceutique a produit à une vitesse accelérée de nouveaux médicaments psychotropes. »

Lire l’intégralité de l’article sur le site internet STOP DSM

Télécharger l’article intégral publié dans la Lettre de Psychiatrie Française

logostopdsm  logofranceinfo

Marseille 7 juin Soirée débat « Stop DSM ! »

19 samedi Mai 2012

Posted by fofsudest in Approches, thérapeutiques, Engagements syndicaux

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clinique, dsm, institution, orthophonie, orthophonistes, pédopsychiatrie, politique, soin

Le CMPP Marseillais ARI invite Tristan Garcia-Fons à venir débattre de la question du diagnostic et de l’utilisation des classifications en pédopsychiatrie notamment autour du développement de l’usage du DSM.
Rendez-vous jeudi 7 juin à 20h00 à l’Equitable Café (ancienne librairie Païdos) 54 cours Julien, Marseille 6e (métro Notre Dame du Mont).
« Nous discuterons avec le Dr Tristan Garcia-Fons du DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders). La « souffrance psychique » déborde la définition habituelle des maladies, car elle peut concerner chacun. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) la considère comme une priorité. Mais l’OMS s’est engagée sur ce terrain selon un choix univoque, en considérant comme un acquis scientifique le manuel de l’APA (American Psychiatric Association). Un diagnostic DSM répertorie des manifestations comportementales sans la profondeur de champ d’aucune structure d’ensemble psychopathologique, et cela à rebours de toute la psychiatrie clinique. Chaque comportement correspond à une case à cocher et n’est plus que le signe d’un « désordre » érigé en entité pathologique innée. S’y ajoutent des notions comme celle de « malade difficile », ou de « non compliance au traitement ». Enfin, certaines catégories DSM (par exemple, celles codées de F20 à F31) vont à l’évidence être mises au service de transferts de compétences vers le médico-social, vidant la psychiatrie publique et privée de son contenu. »

25 avril et 23 mai Conférences-débats sur TDAH et pharmacologie

15 dimanche Avr 2012

Posted by fofsudest in Approches, thérapeutiques, Engagements syndicaux

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dsm, hyperactivité, orthophonistes, pédopsychiatrie, politique

David Cohen, professeur de psychopathologie et de psychopharmacologie à l’Université  Internationale de Floride à Miami donnera deux conférences-débats en français à l’Université de Paris Descartes les 25 avril et 23 mai 2012 sur l’état de ses recherches : les traitements médicamenteux en santé mentale, notamment ceux concernant le trouble du déficit de l’attention et hyperactivité.

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