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Quand l’équivoque de la langue nous sauve !
11 lundi Mai 2020
Posted Plan sanitaire Covid 19
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Quand l’équivoque de la langue nous sauve !
19 mercredi Sep 2018
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09 lundi Juil 2018
Posted Miscellanées
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Une fiction, vraiment ?
Dans la série d’émissions consacrées à l’auteur AVOIR RAISON AVEC GEORGE ORWELL par Brice Couturier, sur France Culture
George Orwell était écrivain, penseur, mais aussi praticien du langage. Dans son roman «1984», il invente la «novlangue», un langage dont le but est l’anéantissement de la pensée, la destruction de l’individu devenu anonyme, l’asservissement du peuple. Réflexions sur le pouvoir des mots.
Syme (du Service des recherches au Ministère de la Vérité) : « Nous détruisons chaque jour des mots, des vingtaines de mots, des centaines de mots. Nous taillons le langage jusqu’à l’os. (…) Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? A la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée, car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. (…) La révolution sera complète quand le langage sera parfait. » George Orwell, 1984
George Orwell n’a pas été seulement, en tant qu’écrivain, un praticien du langage. Il a beaucoup réfléchi sur la « politique de la langue ». Dans un essai de 1946, il écrit que « penser clairement est un premier pas vers la régénération politique ». Il avait le sentiment de vivre à une époque où la langue se dégradait, ce qui rendait plus difficile de décrire honnêtement la réalité. Il mettait en accusation le flou qui dissimule la pensée ; la tendance au slogan qui tend à imposer des idées fausses par la simple répétition ; le jargon pseudo-scientifique qui tend à donner un air de neutralité à des arguments en réalité idéologiques ; bref, l’usage malhonnête des mots.
Bien sûr, c’est dans son fameux roman 1984, avec la trouvaille géniale de la « novlangue », que cette dénonciation du trucage de la langue que culmine cette entreprise de démystification.
avec : Françoise Thom, historienne et soviétologue, auteure de l’ouvrage La Langue de bois aux éditions Julliard, et Jean-Jacques Rosat, professeur de philosophie et éditeur
17 vendredi Nov 2017
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Et si l’orthophoniste se recentrait sur son objet : la langue, le langage…
Nous vous invitons à écouter un cycle de quatre émissions : les – toujours excellents – Chemins de la Philosophie d’Adèle Van Reeth sur France Culture.
Le langage, épisode 1/4 : Barthes et la tyrannie de la langue
Le langage, épisode 2/4 : Wittgenstein « Ne rien dire que ce qui se laisse dire »
Le langage, épisode 3/4 : Peut-on comprendre le langage animal ?
Le langage, épisode 4/4 : L’Oulipo ou l’art de jouer avec les règles
07 samedi Oct 2017
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formation continue, itecc, langage, orthophonie, orthophonistes
Notre partenaire nous informe.
La rentrée étant passée, nous pouvons désormais nous concentrer sur les prochains souhaits de formations.
À ce propos, l’ITECC, toujours dans le désir de répondre au mieux à vos attentes, vous propose cette année de nouvelles sessions de formations dans plusieurs villes ainsi que la poursuite des sessions déjà en cours dont vous trouverez les dates ci-dessous:
Vous pourrez retrouver le détail des formations ainsi que des bulletins de pré-inscriptions sur notre site :
http://www.itecc.eu/formations/calendrier-de-formation/
Nous vous informons également que l’intervention de Béatrice Dahan, lors de l’AG de l’Itecc à Toulouse en mai dernier, sera bientôt disponible sur notre site pour les adhérents dans une nouvelle rubrique exclusive (le mot de passe vous sera envoyé dans un autre mail). D’autres textes sont déjà accessibles.
N’hésitez pas à venir aussi sur le site pour consulter les nouvelles offres d’emploi et à partager l’ensemble des informations dans vos réseaux respectifs.
Nous restons à votre entière disposition pour toute autre demande ou précision.
Bien à vous,
Charlotte Petit – Présidente de l’ITECC
02 vendredi Juin 2017
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France Culture La Méthode scientifique par Nicolas Martin
Peut-on définir les mathématiques ? Depuis quand les utilise-t-on ? A quoi servent-elles ? D’où vient la déraisonnable efficacité des mathématiques ? Faut-il les voir comme un outil pour appréhender la réalité ou comme son essence même ? Pourquoi certains y voient une intention ou origine divine ?
• Crédits : Creative Commons
Si l’on devait transcrire l’aporie de l’œuf ou la poule en langage scientifique, ce serait certainement autour de la question des mathématiques : dès l’aube de la pensée, les humains se sont demandés si les mathématiques sont présentes au cœur de la nature, prêtes à être décryptées ou si elles sont un langage inventé par l’homme pour décrire cette nature et l’analyser. Ou pour le formuler différemment, si les mathématiques sont le langage du divin, ou de l’humain. Et lorsqu’on finit par exclure la notion de divin, cela donne la question qui va nous occuper : comment expliquer la déraisonnable efficacité des mathématiques ?
La déraisonnable efficacité des mathématiques. C’est donc l’énoncé du problème qui va occuper La Méthode scientifique dans l’heure qui vient.
Et pour tenter de définir ce qui ne peut être défini, puisqu’il n’y a pas de définition propre des mathématiques, nous avons le plaisir de recevoir Jean-Jacques Szszeciniarz, philosophe mathématicien, Directeur du Département Histoire et Philosophie des Sciences de l’Université Paris Diderot Paris 7, et Jean-Michel Salanskis, Professeur de philosophie des sciences, logique et épistémologie à Paris X Nanterre, et membre de l’Institut de Recherches Philosophiques.
23 mardi Mai 2017
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dyscalculie, langage, mathématiques, orthophonie, orthophonistes
Suite à la formation « Le langage à l’épreuve des mathématiques » avec Stella Baruk organisée par FOF Sud-Est en mars et mai derniers, nous vous proposons de partager un peu de poésie mathématique grâce à la chaîne Micmaths de Mickaël Launay.
Micmaths est présente des mathématiques ludiques, insolites avec des manipulations, des tours, des constructions, des énigmes…
24 lundi Avr 2017
Posted Clinique, thérapeutiques
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Lionel Naccache est neurologue et chercheur en neurosciences, son dernier ouvrage « Le chant du signe » conte les aventures et mésaventures des interprétations quotidiennes.
L’équipe du Téléphone sonne adoooore regarder les rudes tempêtes qui soufflent sous nos crânes. Lionel Naccache connaît le cerveau comme sa poche, il a publié de nombreux livres sur le sujet. Le dernier en date s’intitule Le Chant du signe chez Odile Jacob. Quel est exactement ce chant ? On va en parler avec lui.
Amis auditeurs, intervenez sur tous les sujets cérébraux qui vous viennent à l’esprit ou qui hantent votre inconscient.
Qu’est-ce qu’un signe ?
L. Naccache : Face à un signe, on est censé comprendre quelque chose. On en rencontre toute la journée, par exemple les feux rouges, panneaux de signalisation, pictogrammes… L’expérience menée sur les individus concerne donc la perception des choses. Elle se déroule en 2 temps : d’abord on envoie à notre cerveau l’information, et ensuite on reçoit le résultat de cette information. On l’interprète. Pendant l’enfance, on a beaucoup d’accidents de collision : de mauvaises interprétations des signes.
La plasticité cérébrale – Perdre un sens renforce-t-il un ou plusieurs autres ?
L. Naccache : Elle est considérable, même si il y a des limites, comme le facteur de l’âge. Par exemple, un patient amputé d’un bras qui imaginerait son bras retourné (chose physiquement impossible). On constate que le cerveau est capable de générer des combinaisons impossibles qui provoquent des douleurs incommensurables (et pourtant inexistantes physiquement, le membre ayant été amputé). La douleur peut être alors supprimée en renvoyant au patient l’image de son membre amputé dans une position correcte. Une fiction peut faire mal ! La douleur psychologique, nous la comprenons en utilisant les circuits plus anciens de la douleur physique.
Que se passe-t-il dans le cerveau d’une personne hypnotisée ?
L. Naccache : L’hypnose est un état de conscience. On peut continuer à nous rapporter des choses. Vous arrivez à avoir suffisamment confiance en quelqu’un pour remettre la fonction exécutive de votre cerveau dans ses mains. Des travaux par exemple sont faits sur une forme d’hypnose pharmacologique pour arriver à supprimer la douleur lors d’une intervention. On va arriver à orienter l’attention consciente du patient vers une autre pensée. La fiction peut faire mal et être aussi un antalgique !
Lorsque le cerveau n’obéit pas aux signes, est-ce le début de la liberté ?
L. Naccache : L’erreur de compréhension d’un signe vous révèle à vous-même comme un sujet libre. Or on est de plus en plus souvent dans des situations où l’on n’a pas la capacité d’être libre. C’est en se trompant qu’on se prouve qu’on est libre !
Quel est la singularité du cerveau humain par rapport à la machine et ses innovations ?
L. Naccache : Ce qui distingue le cerveau de toutes les intelligences artificielles, c’est d’abord qu’il est à l’origine de ces dernières. Pour arriver à entraîner un algorithme, en réalité il faut le soumettre à un nombre de situations conséquents. Tandis que pour le cerveau humain, il suffit parfois de le faire rencontrer un signe une seule fois pour qu’il enregistre la réponse adéquate face à telle ou telle situation. On n’arrive pas à reproduire cette rapidité et cette richesse de l’intelligence humaine.
17 jeudi Nov 2016
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dyscalculie, langage, mathématiques, orthophonie, orthophonistes, stella baruk
Une émission de Philippe Petit à écouter à partir du site « Collège de France ». Stanislas Dehaene et Alain Connes échangent sur les maths, leur transmission, le goût pour les maths et la philosophie.
Écouter « Le goût des mathématiques »
FOF Sud-Est invite Stella Baruk pour une formation « Langage et mathématiques »
26 lundi Sep 2016
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itecc – lnstitut de Transmission et d’Études Claude Chassagny
L’ITECC vous informe de l’ouverture d’une formation PRL (pédagogie relationnelle du langage) à PARIS en 2017.
Cette formation s’adresse à des orthophonistes, des psychomotriciens, des éducateurs spécialisés et se déroule sur deux années, à raison de 6 séances de 6heures par année (les samedis). Le lieu exact et les dates vous seront communiqués ultérieurement.
Si vous êtes intéressés et si vous souhaitez d’autres informations, adressez vous à :
Anne Lainé
Orthophoniste et membre de l’ITECC
Annelaine31(at)aol.com