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Stop DSM et L’AFPEP-SNPP vous donnent rdv pour dire
«Stop à l’épidémie de TDAH»
LE 13 OCTOBRE 2018 À PARTIR DE 9H
Amphi Charcot. Hôpital La Pitié-Salpétrière
47 Bd de l’hôpital 75013 Paris
L’épidémie de TDA/H est devenue un fait social majeur. Il est donc important que les personnes impliquées ou concernées par cette « épidémie » en cherchent les raisons et proposent des so- lutions pour l’enrayer ainsi que des pistes alternatives. En effet, les questions qu’elle soulève visent à la fois les orientations de la psychiatrie et les évolutions de la société, en particulier à propos de la place donnée à l’enfant.
Le TDA/H serait-il un fourre-tout qui mélange des difficultés de toutes sortes afin de mieux masquer différents problèmes, éduca- tifs, sociaux, pédagogiques ou même politiques ? Le risque d’un nouveau scandale sanitaire se dessine, non seulement en raisonde la banalisation des prescriptions de psychostimulants à desenfants, mais aussi du peu d’études sur leurs effets à long terme.
Devenu « trouble neurodéveloppemental » depuis le DSM 5, leTDA/H est présenté par ses promoteurs comme la conséquence d’une modernisation de la psychiatrie. En réalité, cette soi-disantavancée scientifique liée aux neurosciences et à la neuro-imageries’appuie avant tout sur les effets à court terme de la prescription de méthylphénidate. Suggérer que le diagnostic de TDA/H réduit l’errance thérapeutique ne traduit-il pas plutôt l’actuelle régression de la psychiatrie clinique? Poussée par un naturalisme qui annulele psychisme et la subjectivité, celle-ci acceptera-t-elle de devenirune médecine d’organe, une médecine du cerveau ?
Ces différentes questions seront débattues au cours du colloque« TDAH, Stop à l’épidémie », qui réunira parents, usagers et pro- fessionnels de la santé mentale, mais aussi des spécialistes de l’enfance, de l’éducation, de l’enseignement, ainsi que des scien-tifiques, neurobiologistes et sociologues.